Le terme »capitalisation boursière » est utilisé sur les marchés financiers pour définir la valeur marchande d’une entreprise en fonction du nombre de ses actions circulant à la bourse (le »flottant »).
Le calcul de cette valeur se base sur une estimation qui prend en compte non seulement la quantité des actions émises par l’entreprise mais aussi les profits qu’elles sont supposées donner dans le futur (en cas de tendance haussière).
La formule appliquée est simple : cours de l’action × nombre d’action = capitalisation boursière.
Comme les tendances évoluent constamment, la capitalisation boursière des entreprises n’a pas de valeur fixe. Cependant, elle constitue un repaire essentiel pour les spéculateurs.
Rôle de la capitalisation boursière dans le cas d’un rachat total des actions par un investisseur.
Si un investisseur décide par exemple d’acheter la totalité des actions d’une société, il devra donc théoriquement payer le total de la valeur de la capitalisation boursière.
Pourtant, il ne s’agirait que d’une valeur minimale, sachant que la majorité des actionnaires ne vendront leurs titres qu’à condition de faire un profit.
Il faudra donc racheter les actions à un prix supérieur à leur cours réel.
Cette différence entre le prix d’achat et la valeur de la capitalisation boursière est appelé »prime de contrôle ».
Distinction entre capitalisation boursière et capitalisation de l’entreprise.
La capitalisation boursière ne prend en compte que la valeur des actions disponibles sur le marché.
La capitalisation de l’entreprise ajoute quant à elle les dettes financières dans son calcul : ces dettes sont considérées comme des capitaux d’investissement.
Lorsque la capitalisation d’une entreprise est plus élevée que sa capitalisation boursière, cela indique que la société en question est endettée. Il s’agit donc d’une information complémentaire indispensable aux futurs investisseurs.
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